Nombre total de pages vues

jeudi 22 décembre 2011

MOLLOCH ET MITHRA: SACRIFICES D'ENFANTS



==========================


MOLLOCH ET MYTHRIA

Roi ou sacrifice ?

A noter que sous sa forme Mélek, qui signifie "roi" (mais peut-être que, selon des découvertes récentes faites à Carthage, ce nom désignerait le "sacrifice" -molk


"Tu ne donneras aucun de tes enfants pour le faire passer par le feu en l'honneur de Moloch, et tu ne profaneras pas le nom de ton Dieu. Je suis Yahweh." (Crampon)

"Tu ne livreras pas de tes enfants à faire passer à Molek, et tu ne profaneras pas ainsi le nom de ton Dieu. Je suis Yahvé." (Jérusalem)

Et la Bible de Jérusalem (p.184-185) ajoute : "Ces sacrifices d'enfants que l'on "fait passer" par le feu, c'est-à-dire qu'on brûlait, sont un rite cananéen condamné par la Loi. Ce rite s'était introduit en Israël, spécialement à Jérusalem, au brûloir de la vallée de Ben-Hinnom (la "Géhenne"). L'origine du mot Molek est phénicienne : il désigne un type de sacrifice ; il fut d'ailleurs divinisé à Ugarit, où le nom paraît dans la liste des dieux. En Israël il a été compris comme un vocable divin, et un certain nombre de textes parlent de sacrifices offerts au dieu Molek (c'est-à-dire Melek, "le roi", vocalisé comme boshet, "la honte")."


Or, il existe à l'époque en Syrie un dieu similaire nommé Sol Invictus et dont l’empereur Héliogabale (203-222) a été le grand prêtre. Il l’introduit à Rome, construit un temple, délaisse les divinités latines anciennes et offre un sacrifice chaque jour à ce dieu solaire. Au IIIe siècle, le syncrétisme faisant, les Romains identifient totalement Mithra à ce Sol Invictus.

Le culte de Baal

En 310, vaincus et assiégés par les Grecs de Sicile, Carthage souffrait de manque d’eau. Les prêtres, pour se faire pardonner leurs péchés par Baal. Chaque famille de Carthage, et non plus seulement les nobles, devait livrer un enfant pour le sacrifice. Les offrandes étaient de plus en plus belles, la folie semblait grandir au fur et à mesure. Les prêtres, sur les côtés se balafraient le visage. Des membres du clergé, les Dévoués, s’appliquèrent mille supplices, se perçant la poitrine de pointes de fer, , se fendant les joues, sa lacérant tout le corps. Puis l’on poussa le premier enfant. Un prêtre étendit sa main sur lui, et le chargea de tous les péchés du peuple pour satisfaire la colère de Baal. Partout retentissaient les cris « Seigneur, mange ! », « Verse la pluie, enfante ! »…

Puis tous défilèrent, le visage et le corps masqués pour ne pas voir et pour que dans la foule, aucune mère, aucune sœur ne reconnaisse un fils ou un frère et ne s’effondre en hurlant sa douleur. Il fallait qu’aucun Carthaginois ne faiblisse. On dit qu’il y eut autant de victimes que l’année solaire compte de jours, mais le chiffre fut vite dépassé

La peur de voir le christianisme assimilé a une religion païenne pousser déja paul dans ses retranchements , mais ne voit-on pas un agneau , un boeuf , lors de la nativité ? et ne voit-on pas les fidéles dans les églises manger le corps du christ en sacrifice ? ALORS NE VENAIT PAS DIRE QUE LE SACRIFICE ET TYPIQUEMENT PAIEN ...
1Co8.10 Car si l'on te voit, toi qui as la connaissance, attablé dans un temple d'idole, ce spectacle édifiant ne poussera-t-il pas celui dont la conscience est faible à manger des viandes sacrifiées?


Des prêtres de Mithra l’église a hérité des coiffes dont sont couverts nos évêques, la mitre. Leurs cérémonies incluent un rite avec une coupe qui ressemble à s'y méprendre à l'eucharistie chrétienne. Leurs chapelles, intimistes et sombres, ont un look qui sera repris pour les églises chrétiennes. Les jeûnes, la pénitence et l'expiation sont déjà des concepts et pratiques du Mithriacisme.

Aucun commentaire: